Monnaies gauloises – Le monnayage des Aulerques Eburovices

In Trouvailles et leurs histoires
Aulerques Eburovices Hémistatère au sanglier (60-50 avant J.-C.)

L’un de nos clients est venu à la boutique, fin de semaine dernière afin de demander de l’aide pour l’identification d’une monnaie qu’il a trouvé en foret. Étant donné que l’Histoire et l’identification d’objet est une seconde passion issue de notre passion initiale, nous avons pu lui expliquer sa monnaie était une monnaie gauloise des Aulerques Eburovices, une Hémistatère au sanglier. De cette trouvaille nous avons saisi l’opportunité de vous expliqué un peu plus l’Histoire de ce peuple.

L’Histoire du peuple des Aulerques Eburovices

Les Aulerques Eburovices étaient un peuple gaulois. Ils résidaient dans l’actuel département de l’Eure. Leur principal sanctuaire se trouvait sur un plateau, site occupé actuellement par le village du Vieil-Evreux.

Aulerques Eburovices Gisacum : les thermes. La sécheresse de 1976 permet de découvrir sur les photographies aériennes l'ampleur du site
Gisacum : les thermes. La sécheresse de 1976 permet de découvrir sur les photographies aériennes l’ampleur du site.

Au IIIe siècle, cette cité (vicus) nommée Gisacum possédait des thermes romains, des temples, un forum et un théâtre. Vers la fin du IIIe siècle, la cité fut désertée au profit de Mediolanum Aulercorum située à quelques kilomètres sur la rivière d’Eure et devenue aujourd’hui Evreux. Les Aulerques se subdivisaient en trois tribus : Aulerci Diablintes, Aulerci Cenomani et Aulerci Eburovices. Le territoire des Aulerques Eburovices correspondait à l’actuel département de l’Eure. Ils sont cités plusieurs fois dans la Guerre des Gaules de César. D’après ce dernier, ils auraient massacré leur Sénat favorable aux Romains en 56 avant J.-C. et auraient rejoint les Unelles et les Lexoviens révoltés. En 52 avant J.-C., ils fournirent un contingent de trois mille hommes à l’armée gauloise envoyée au secours de Vercingétorix, assiégé dans Alésia. (Livre III, paragraphes 17 et 75 de la Guerre des Gaules)

Gisacum, cité sanctuaire

Au Ier siècle de notre ère, les Aulerques Eburovices édifient la cité sanctuaire de Gisacum, à proximité de leur capitale, Mediolanum Aulercorum (Evreux) : les archéologues ont d’ailleurs établi que les deux cités se sont développées en parallèle. Le nom se rattache peutêtre à Gisacus, une divinité locale mal connue des spécialistes actuels, qui l’assimilent au dieu Apollon. Gisacum est mentionnée dans l’Itinéraire d’Antonin et sur la Table de Peutinger. La cité se développe à partir du IIe siècle et forme une ville d’aspect hexagonal d’environ 6 kilomètres de périmètre et 1,8 kilomètre de diamètre.

Parmi les monuments publics construits, les thermes occupent un vaste espace (109 mètres sur 84 mètres au total) au sud-ouest de la cité dès le IIe siècle. Ce complexe était composé, au début du IIIe siècle de trois ensembles : au sud se trouvait une cour de service et les latrines. Au centre, le bâtiment thermal recevait le public. Une palestre permettait de faire du sport au nord du complexe. Les piscines et les fontaines étaient alimentées par un aqueduc d’une vingtaine de kilomètres de long. Les eaux usées étaient transportées vers la cour de service pour nettoyer les latrines ; puis elles étaient évacuées par un égout en dehors de la ville. Hormis les thermes, la cité de Gisacum comprenait des fana (un fanum était un lieu consacré, voire un temple), un théâtre de 106 mètres de diamètre et pouvant accueillir au moins 7.000 personnes, un forum et un portique. Avec une superficie de 230 à 250 hectares, elle était l’une des plus grandes de la Gaule.

Les Eburovices rendaient un culte aux dieux romains (Apollon, Jupiter, Mercure, Mars…) et sans doute à l’empereur dans le grand sanctuaire qui s’étendait sur 6,8 hectares. Les archéologues ont mis à jour un très beau mobilier religieux (statues, masque cérémoniel) aujourd’hui conservé au musée d’Evreux. Plusieurs fana satellites ont été localisés dans un rayon de 15 kilomètres autour de Gisacum. Trois routes rayonnaient à partir du site vers le sud, l’est et Mediolanum Aulercorum (Evreux). Le site fut progressivement abandonné au moment de la crise de l’Empire romain : les thermes ont été abandonnés au milieu du IIIe siècle et seront détruits au cours du siècle suivant. Dès le IVe siècle et pendant le Haut Moyen-Age, seul un village semble subsister.

Mediolanum Aulercorum, l’Evreux gaulois

Le véritable développement de la cité gauloise appelée Mediolanum Aulercorum a lieu sous le règne de l’empereur Auguste au premier siècle avant Jésus-Christ. La ville se dote alors d’édifices publics importants tels qu’un théâtre de 5.000 places, des thermes et un forum. Au IIIe siècle, il faut imaginer la ville d’Evreux – qui compte aujourd’hui 58.000 Ebroïciens – sous la forme d’un quadrilatère entouré de hauts remparts (que l’on peut voir aujourd’hui en partie dans le musée municipal) pour contenir les raids barbares, remparts eux-mêmes encerclés par la rivière Iton divisée en plusieurs bras.

Aulerques Eburovices mur enceinte d'evreux
Mur d’enceinte et chaussée romaine d’Evreux, IIIe siècle, musée D’Evreux. Le nom d’Evreux (Mediolanum Aulercorum, puis Eburovices chez les anciens, Ebroïcum au Moyen-Age) trouve son origine dans celui de la tribu gauloise des Eburovices, littéralement ceux qui vainquent par l’if (eburo signifie if en gaulois).

Les incendies et pillages poussent les habitants à fortifier la ville. Les thermes et le théâtre sont situés en dehors des remparts et ne sont plus utilisés. Située sur un carrefour de voies terrestres (Rouen- Chartres et Evreux-Paris), la cité a développé un commerce florissant. Les vases déposés dans la nécropole du Clos au Duc témoignent d’échanges avec le centre de la Gaule. Une inscription atteste d’une activité textile dès l’Antiquité gallo-romaine.

Descriptif des monnaies gauloises de des Aulerques Eburovices

Hémistatère au loup (120-60 avant J.-C.)

Aulerques Eburovices Hémistatère au loup (120-60 avant J.-C.)
Hémistatère au loup (120-60 avant J.-C.)

Avers : Tête laurée d’Apollon à droite, les cheveux entrelacés, une mèche tombant sur le front.

Revers : Cheval stylisé galopant à droite ; au-dessus du cheval, un personnage nu, tenant un fouet d’une main et de l’autre les rênes qui passent devant la tête du cheval ; sous le cheval, un loup ; les restes d’un vexillum (enseigne de cavalerie) devant le poitrail ; entre le poitrail du cheval et le loup, un motif en forme de foudre.

Ce monnayage appartient effectivement aux Aulerques Eburovices bien qu’au siècle dernier, ce type ait été attribué aux Calètes. Deux exemplaires ont été trouvés dans les départements de l’Eure. L’hémistatère est une valeur rare dans le monnayage gaulois qui se rencontre particulièrement dans ces régions. Avec un titre et un poids élevé pour les exemplaires non fourrés, ce monnayage est ancien et il a dû être frappé après la chute de l’empire arverne en 121 avant J.-C. et avant le début de la Guerre des Gaules.

Hémistatère au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Aulerques Eburovices Hémistatère au sanglier (60-50 avant J.-C.)
Hémistatère au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Avers : Tête humaine stylisée à gauche, les cheveux figurés par trois lignes parallèles ; derrière quatre globules et une croisette ; au-dessous un fleuron ; l’oil est évidé.

Revers : Cheval stylisé bondissant à droite, avec les restes de l’aurige audessus du cheval ; sous le cheval, un sanglier tourné à droite.

Ce monnayage appartient bien aux Aulerques Eburovices bien que six exemplaires aient été trouvés près de Lens dans le Pas-de-Calais et achetés en 1920 par le Musée de Rouen.

Denier scyphate au cheval et au sanglier (50-40 avant J.-C.)

Aulerques Eburovices Denier scyphate au cheval et au sanglier (50-40 avant J.-C.)
Denier scyphate au cheval et au sanglier (50-40 avant J.-C.)

Avers : Restes de tête humaine à droite, surmontées par une couronne de laurier.

Revers : Cheval galopant à gauche ; au-dessous, un petit sanglier tourné à droite.

Les monnaies décrites dans le catalogue du musée d’Evreux viennent des fouilles réalisées par Marcel Boudot en 1936 sur le fanum de Cracouville-le-Vieil-Evreux. Sur un total de 149 exemplaires, il y avait quatre petites pièces en argent. Ce monnayage d’argent est imité de la série à l’astre, attribuée aujourd’hui aux Bellovaques, donnée précédemment aux Véliocasses. Ce monnayage ressemble aussi aux petits deniers d’argent de la trouvaille de la rue Saint-Pierre à Rouen, conservés pour certains au musée des Antiquités de Rouen (classe 2, Sch/GB., pl. 12, n° 331-334). Ces petites monnaies qui étaient attribuées aux Véliocasses sont maintenant données aux Ambiens, mais une attribution aux Aulerques Eburovices reste possible. Ce type est aussi à rapprocher du monnayage des Andes (oboles de la trouvaille du Pont de Chaloire).

Bronze au cheval et au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Aulerques Eburovices Bronze au cheval et au sanglier (60-50 avant J.-C.)
Bronze au cheval et au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Avers : Tête à gauche, les cheveux en forme de S ; devant le visage, annelet creux et une S.

Revers : Cheval libre galopant à gauche ; au-dessus, un rinceau ; devant la tête du cheval, un annelet ; entre les jambes, un sanglier.

Ce type ne figure pas dans le catalogue du Musée d’Evreux, publié par Simone Scheers. Il présente une homotypie de contiguïté avec les bronzes véliocasses (LT. 7333).

Bronze IBRVIXS au cheval et au sanglier (50-40 avant J.-C.)

Bronze IBRVIXS au cheval et au sanglier (50-40 avant J.-C.)
Bronze IBRVIXS au cheval et au sanglier (50-40 avant J.-C.)

Avers : Tête féminine diadémée à droite, romanisée.

Revers : Cheval libre galopant à gauche ; au-dessous du cheval, un sanglier tourné à gauche surmontant un annelet centré ; au-dessus du cheval, deux rinceaux.

Ce bronze pourrait être copié sur le denier de Jules César, frappé en 47-46 avant J.-C ou sur le denier de D. Junius Silanus frappé en 91 avant J.-C. Ce type se rencontre au Vieil-Evreux (Eure) et est attribué aux Aulerques Eburovices. La légende du droit a été diversement lue et interprétée. Il faut la restituer en IIBVROVIXS. Sur notre exemplaire dont la lecture est rendue facile grâce à son état de conservation, nous restituons la lecture IBRVIXS. Certaines lettres peuvent être ligaturées.

Bronze à la tête d’Apollon et à la treille de vigne (50-40 avant J.-C.)

Bronze à la tête d’Apollon et à la treille de vigne (50-40 avant J.-C.)
Bronze à la tête d’Apollon et à la treille de vigne (50-40 avant J.-C.)

Avers : Tête diadémée d’Apollon à droite, les cheveux retombant en boucles sur la nuque ; devant le visage, pampre (branche de vigne avec ses feuilles et ses grappes).

Revers : Cheval libre galopant à droite ; au-dessus du cheval, deux S couchées et un annelet centré ; devant la tête du cheval, une feuille de lierre ; sous le poitrail du cheval, un annelet centré et un sanglier à droite.

Ce bronze est une imitation des deniers de la gens Calpurnia, frappés en 90 avant J.-C. pour Lucius Calpurnius Piso ou celui frappé en 67 avant J.-C. pour Caius Calpurnius Piso. Ce type est donné aux Aulerques Eburovices. Un exemplaire a été trouvé à Evreux, sur le site du Vieil-Evreux et un autre dans l’Eureet- Loir à Contermont. Le droit est inspiré par le bronze carnute Pixtilos, classe X. Le revers est aussi inspiré par les bronzes PIXTILOS mais l’influence éburovique est indéniable. Le pampre du droit rappelle l’importance du vin dans la société gauloise. Les Celtes en raffolent et le vin est vite devenu l’un des moteurs dans les échanges commerciaux entre la Gaule et l’Italie.

Bronze au cheval et à l’oiseau (50-40 avant J.-C.)

Bronze au cheval et à l’oiseau (50-40 avant J.-C.)
Bronze au cheval et à l’oiseau (50-40 avant J.-C.)

Avers : Tête diadémée à gauche, les cheveux dressés en forme de S ; devant et sous la tête, signe en forme d’epsilon ; derrière la tête, annelets.

Revers : Cheval libre galopant à gauche ; au-dessus du cheval, oiseau ou corbeau debout à gauche ; sous le cheval, ornement triangulaire.

La seule provenance connue pour ce type est celle de Verneuil-sur-Avre dans l’Eure où 3 exemplaires ont été recueillis. Précédemment, ce type avait été attribué soit aux Carnutes, soit aux Essui. Aujourd’hui, une attribution aux Aulerques Eburovices semble possible.

Hémistatère au sanglier en bronze (60-50 avant J.-C.)

Hémistatère au sanglier en bronze (60-50 avant J.-C.)
Hémistatère au sanglier en bronze (60-50 avant J.-C.)

Avers : Tête humaine stylisée à gauche, les cheveux figurés par trois lignes ; un petit sanglier suspendu à la joue ; derrière la tête, un annelet centré.

Revers : Cheval stylisé bondissant à droite ; un oiseau, corbeau au-dessus du cheval, encadré par deux annelets centrés ; sous le cheval, un sanglier tourné à droite.

Ce type se rencontre dans le trésor de Fondettes trouvé dans l’Indre-et- Loire, à Vendeuil-Caply dans l’Oise, à Paris ou à Etaples dans le Pas-de- Calais. S. Scheers ne pense pas que ce monnayage appartienne à l’espace éburovique. Le monnayage semble copié sur les hémistatères d’électrum au sanglier. Aujourd’hui, une attribution aux Aulerques Eburovices semble possible.

Bronze au cheval (60-50 avant J.-C.)

Bronze au cheval (60-50 avant J.-C.)
Bronze au cheval (60-50 avant J.-C.)

Avers : Reste de tête humaine à droite dont il ne subsiste que la couronne transversale, des croissants et un petit sanglier enseigne.

Revers : Cheval à encolure fourchue galopant à droite ; entre les jambes, un annelet cerclé et globulé.

Le droit est inspiré par le monnayage belge des Suessions comme le faisait déjà remarquer S. Scheers en 1970. Seuls trois lieux de découvertes sont répertoriés : Septeuil dans les Yvelines, Montivilliers dans la Seine- Maritime et Verneuil-sur-Avre dans l’Eure. Longtemps attribué aux peuples de Gaule Belgique, ce monnayage est aujourd’hui rendu aux Aulerques Eburovices, comme l’atteste le classement du médaillier de Lyon.

Bronze au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Bronze au sanglier (60-50 avant J.-C.)
Bronze au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Avers : Sous un rameau, petit sanglier, accosté d’un besant ; devant le sanglier, un rinceau ; annelet sous le sanglier.

Revers : Cheval libre galopant à gauche ; au-dessus, une rouelle à quatre digitations ; entre les jambes, rouelle à quatre rayons.

Bronze aux animaux affrontés (60-50 avant J.-C.)

Bronze aux animaux affrontés (60-50 avant J.-C.)
Bronze aux animaux affrontés (60-50 avant J.-C.)

Avers : Au-dessus d’un rameau qui traverse le champ, petit sanglier et cheval qui détourne la tête face à face ; les animaux sont entourés d’annelets centrés.

Revers : Sanglier enseigne à droite ; sous le groin, un bucrane (motif sculpté représentant une tête de boeuf), devant une rouelle à quatre rayons; sous et derrière le sanglier, deux petits annelets superposés ; ligne d’exergue brisée.

Ce type était auparavant donné aux Ambiani. Simone Scheers l’a restitué aux Aulerques Eburovices. En 1977, dans son corpus, elle avait recensé seulement 7 exemplaires de ce type.

Bronze aux sangliers affrontés (60- 50 avant J.-C.)

Bronze aux sangliers affrontés (60- 50 avant J.-C.)
Bronze aux sangliers affrontés (60- 50 avant J.-C.)

Avers : Au-dessus d’un rameau qui traverse le champ, deux petits sangliers affrontés et relevés ; au milieu, un annelet.

Revers : Sanglier enseigne à gauche entouré d’un cordon perlé ; audessous, ligne formée de demi-cercles renversés.

Cette série, qui ne se rencontre que sur le fanum de Cracouville-le-Vieil- Evreux, n’avait pas été distinguée dans la publication de M. Baudot avant la deuxième guerre mondiale. Neuf exemplaires peuvent être rattachés à ce type (Sch/E. 41 à 49, p. 9 et 32). Ils présentent les mêmes caractéristiques : ils sont en mauvais état de conservation et ils sont légers (entre 1,58 g pour le plus lourd et 0,33 g pour le plus léger et ils sont de petit diamètre). S. Scheers faisait bien remarquer en 1979 que ce type était inconnu et pouvait être attribué aux Aulerques Eburovices en raison de sa provenance.

Bronze à la tête et au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Bronze à la tête et au sanglier (60-50 avant J.-C.)
Bronze à la tête et au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Avers : Tête stylisée et dégénérée à gauche, formée de demi-cercles concentriques.

Revers : Sanglier enseigne à droite, surmonté d’une ligne perlée ; un globule entre les pattes.

Cette série, qui ne se rencontre que sur le fanum de Cracouville-le-Vieil- Evreux, n’avait pas été distinguée dans la publication de M. Baudot avant la deuxième guerre mondiale. Deux séries différentes peuvent être comparées avec notre exemplaire : la première (Sch/E. 72 à 75) comprend quatre exemplaires dont le revers ressemble beaucoup à notre sanglier, mais dont le poids est léger, excepté le numéro 75 (3,09 g) ; la seconde (Sch/E. 76 à 78) comprend trois exemplaires dont le droit est assez proche de notre monnaie. Quand on regarde les deux séries, p. 32 et 33, on remarque une certaine homotypie de contiguïté entre les deux variétés qui auraient pu constituer les deux variétés d’une même classe.

Potin à la tête et au sanglier réaliste (60-50 avant J.-C.)

Potin à la tête et au sanglier réaliste (60-50 avant J.-C.)
Potin à la tête et au sanglier réaliste (60-50 avant J.-C.)

Avers : Tête stylisée à gauche, le nez et la bouche marquée, l’oeil figuré par un globule.

Revers : Sanglier enseigne à droite ; entre les pattes, un annelet surmonté d’un demi-cercle.

Ce potin est une énigme. Le droit fait penser à certains potins au S couché et aux chevrons (Sch/GB. pl. 25/710 et 711 = Sch/E. n° 149). Le revers ressemble à certains potins au sanglier (cf. Sch/E. 110). Ce type ne semble pas avoir été répertorié. La conjonction du droit et du revers peut nous laisser penser à un monnayage de pagus, proche des Aulerques Eburovices.

Potin au sanglier enseigne (60-50 avant J.-C.)

Potin au sanglier enseigne (60-50 avant J.-C.)
Potin au sanglier enseigne (60-50 avant J.-C.)

Avers : Tête stylisée à gauche, l’oeil, le nez et la bouche indiqués par des globules.

Revers : Sanglier enseigne à droite ; entre les pattes, trois globules disposés en triangle.

Ce type est attribué aux Aulerques Eburovices. 21 pièces ont été découvertes dans les fouilles de Cracouville-le-Vieil-Evreux, menées par Marcel Baudot en 1936.

Potin au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Potin au sanglier (60-50 avant J.-C.)
Potin au sanglier (60-50 avant J.-C.)

Avers : Tête stylisée à gauche, l’oeil, le nez et la bouche indiqués par des globules.

Revers : Sanglier enseigne à droite, les soies hérissées réunies par un trait ; au-dessus, une série d’annelets ; entre les pattes, une croisette. Ce type est attribué aux Aulerques Eburovices. 7 pièces ont été découvertes dans les fouilles de Cracouville-le-Vieil- Evreux, menées par Marcel Baudot en 1936. Ce type n’est connu que sur ce site. L’orientation des moules de tous ces potins est à 9 heures et le poids moyen est de 2,44 g pour 7 exemplaires.

Abonnez-vous pour recevoir les nouveaux articles par e-mails.

You may also read!

tribunal fouilleur

GRANDE VICTOIRE. 191400€ accordés par la justice à la Boutique du Fouilleur

Communiqué officiel, décision de justice. Pour diffusion immédiate. Le 13/11/2023 Objet : Condamnation en appel de la société AIF à verser

Read More...
n1fouilleur

N°1 en kiosque: Trésors, le magazine des FOUILLEURS

Edito n°1 magazine des FOUILLEURS Vous l’attendiez depuis 2019, le Fouilleur magazine préféré des chasseurs de trésors est enfin de

Read More...
aimants puissants peche à l'aimant

Les aimants les plus puissants pour la pêche à l’aimant en 2023

Les pêcheurs à l'aimant sont toujours à la recherche des aimants les plus puissants, c'est à dire ceux qui

Read More...

Mobile Sliding Menu