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Le bouton du 142ème régiment d’infanterie et son histoire

In Boutons
Trouvaille de détection de loisir : un bouton d'uniforme du 138e RI posé dans le creux d'une main.

Les objets militaires, comme les boutons d’uniforme, sont des témoins silencieux de l’histoire de France. Cet article se penche sur le 142ème Régiment d’Infanterie et les batailles napoléoniennes auxquelles il a participé.

Histoire du 142ème régiment d’infanterie

Sous l’Ancien Régime, le 142ème Régiment d’Infanterie est initialement connu sous le nom de régiment de la Marck. Cette unité a traversé plusieurs périodes troubles de l’histoire nationale, subissant des transformations au gré des changements de régime.

Trouvaille de détection de loisir : un bouton d'uniforme du 138e RI posé dans le creux d'une main.

Après la Révolution, sous la Convention, le régiment est stationné en France. Il participe alors activement aux guerres de Vendée avant d’être finalement dissous, marquant une première interruption dans son existence.

C’est sous le 1er Empire que le 142ème d’Infanterie sera reconstitué en 1813. Rapidement, il est envoyé en Allemagne où il livre bataille à Leipzig et Lützen. L’année suivante, il participe à la campagne de France, notamment lors des affrontements de Montmirail et Champaubert, avant d’être à nouveau dissous.

Les batailles marquantes

La bataille de Lützen

La bataille de Lützen se produit lors du retour de l’armée napoléonienne suite au désastre de la Campagne de Russie. Le 2 mai 1813, Wittgenstein attaque une colonne avancée de Napoléon, près de Lützen, afin de reprendre la ville de Leipzig. Après une journée de combats intenses, les forces prussiennes et russes battent en retraite. Cependant, l’absence de cavalerie empêche les Français de les poursuivre efficacement.

Après le combat de Weissenfels, Napoléon décide de progresser vers Leipzig afin de passer l’Elster et rejoindre le corps du prince Eugène au nord de la ville. Les Coalisés veulent interdire ce mouvement et surprendre l’Empereur dans la plaine de Lützen où leur cavalerie, supérieure en nombre, pourra se développer. Pour garder ses flancs, Napoléon envoie Ney protéger la route au sud de Lützen et tenir le village de Kaja. Le reste de l’armée est en colonne entre Weissenfels et Leipzig. En tête, le corps de Lauriston attaque les troupes du général Kleist qui tiennent le village de Lindenau, à l’entrée de Leipzig.

À midi, Wittgenstein attaque le centre français en direction de la ville de Lützen. Pour passer, il faut s’emparer de Kaja. Blücher attaque en tête, mais se heurte à la division Souham. Celle-ci se replie sur la deuxième ligne défensive établie par Ney. Wizinegrode attaque la gauche française à Starsiedel, mais est arrêté par la division Gérard.

Napoléon rappelle alors tous ses corps pour repousser l’assaut des Coalisés. Il se rend auprès du maréchal Ney et dispose les renforts au fur et à mesure qu’ils arrivent. La ligne française résiste aux assauts. À 18 heures, Blücher tente une dernière percée. À la tête de la Garde royale prussienne, il lance un nouvel assaut et prend Kaja.

Wizinegrode menace Starsiedel. Ney envoie la division Gérard qui contre-attaque, reprend le village de Kaja, et poursuit la division de la Garde Royale prussienne. La Garde Impériale s’installe en avant de Starsiedel. Drouot dispose l’artillerie de la Garde sur le flanc des troupes de Wittgenstein. Attaquées sur les flancs, les forces coalisées se replient. Napoléon ordonne une attaque générale pour les poursuivre, mais la nuit vient mettre un terme à la manœuvre. Les pertes alliées s’élèvent à environ 20 000 hommes, celles des Français à 18 000. Le lendemain, Leipzig est occupée.

Une médaille commémorant la bataille de Lützen témoigne de l’importance de cet affrontement.

La bataille de Champaubert

La bataille de Champaubert s’est déroulée le 10 février 1814 et s’est soldée par une victoire des troupes de Napoléon Ier, commandées par le maréchal Marmont, sur celles des Russes, commandées par le général Olsufiev.

Après six heures de combat, les Russes sont finalement écrasés par la cavalerie française. Au total, 3 000 Russes sont capturés ou trouvent la mort. Le général Olsufiev est lui-même capturé et dîne avec Napoléon le soir même. Les Français ne perdent que 300 hommes, parmi lesquels le général Lagrange.

Témoignage d’époque : extraits des mémoires du général comte de Ségur

« … Notre foi dans le génie qui nous avait guidé jusque-là était ébranlée chez ceux de nous dont toute la vie guerrière n’avait pas été comprise dans la sienne. Ceux-là s’étaient formés seuls, ou sous d’autres chefs que Napoléon ; plusieurs avaient été longtemps rebelles à son étoile, et subjugués enfin, s’ils en avaient subi l’influence, c’était en se regardant comme l’une de ses conquêtes. Quelques-uns même, froids et observateurs, étaient partis des bords de la Vistule, pour aller vendre leurs dotations voisines du Rhin, dont les Russes leur semblaient déjà les maîtres.

Il faut aussi convenir, dans plusieurs de ces chefs, l’âge des grands dévouements était passé. Car tel est l’homme, partout si prodigue des beaux jours de sa jeunesse ; des jours graves de son âge mûr et de ceux si tristes de sa vieillesse, on le voit devenir de plus en plus avare !

Quant aux plus jeunes, soit insouciance de soldat, soit aise d’avoir échappé à tant de maux, on les voyait s’égayer encore. Leur verve joyeuse bravait le sort et interrompait la gravité de nos entretiens, mais elle ne pouvait détourner nos regards de ces nuages, tout noirs d’inquiétudes, qui enveloppaient notre horizon, naguère resplendissant d’une puissance si incontestée et de tant de gloire. »

Rappel sur la législation de la détection de loisir

Pour une pratique responsable de la détection, il est important de connaître et respecter la législation en vigueur, notamment la Loi n°89-900 du 18 décembre 1989 relative à l’utilisation des détecteurs de métaux.

Article L542-1 du Code du patrimoine :
Nul ne peut utiliser du matériel permettant la détection d’objets métalliques, à l’effet de recherches de monuments et d’objets pouvant intéresser la préhistoire, l’histoire, l’art ou l’archéologie, sans avoir, au préalable, obtenu une autorisation administrative délivrée en fonction de la qualification du demandeur ainsi que de la nature et des modalités de la recherche.

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